Charge Virale : Explication de la Charge Virale: Hépatites virales. Voici comment les mathématiques interviennent dans les maladies virales
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Charge Virale : Explication de la Charge Virale: Hépatites Virales

Qu’est-ce que la Charge Virale?

La charge virale  est un examen où on détermine la quantité de virus présent dans le sang circulant. Mesurer la charge virale permet d’évaluer la sévérité de l’infection et l’efficacité des traitements contre les maladies virale : hépatite b, hépatite c , VIH , etc. Ainsi, une charge virale est indétectable lorsqu’elle ne peut pas être mesurée à partir d’un certain seuil, relatif à la maladie virale. Dans le cas du VIH , le seuil d’indétectabilité est de l’ordre de 40 ou 50 copies de virus par millilitre de sang. À cet effet, lorsqu’ une personne séropositive sous traitement a une charge virale indétectable depuis plus de six mois, et qu’elle n’a pas d’IST, les scientifiques considèrent aujourd’hui que le VIH ne peut plus se transmettre

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Quand Devient-on indétectable ?

La charge virale est indétectable quand la quantité de virus présent dans le sang passe au dessous au seul de détection. Attention car charge virale indétectable ne veut pas dire que le virus n’est plus présent dans le corps. Cependant, le nombre de virus dans le sang est infime et cela rend le malade moins dangereux à la transmission. Dans le cas du SIDA , Quand le nombre de copies est inférieur à 20, on dit que la charge virale est indétectable. Le VIH est toujours présent dans l’organisme mais la personne infectée ne transmet pas le virus. Le préservatif reste néanmoins le seul moyen de protection efficace contre les autres IST.

NB: Au sujet du SIDA, quand le VIH entre dans le corps, il se multiplie pour attaquer de plus en plus le système immunitaire (le système de défense du corps)

Les Mathématiques Contre les Maladies Virales: logarithme ou log

Vient du grec logos : rapport et ariosos : nombre, couramment abrégé en log. Ce mot désigne la puissance à laquelle il faut élever une constante pour obtenir un nombre donné. Exemples :
log 1 = 0, log 10 = 1, log 100 = 2, log 1 000 = 3, log 10 000 = 4.

NB: loga = lna/ln10 où ln désigne une fonction mathématique appelée logarithme népérien

Ou encore
500 copies/mL = 2,7 log,
1 000 copies/mL = 3,0 log
5 000 copies/mL = 3,7 log
10 000 copies/mL = 4,0 log
100 000 copies/mL = 5,0 log

Rôle de la Charge Virale( Charge Virale : Explication)

Elle s’exprime en nombre de copies par mL et ceci sur une échelle de 1 à 1 000 000 ou en logarithme (log) de ce nombre (sur une échelle de 0 à 6).
Le log est une fonction mathématique telle que
log 1 = 0 log 2 = 0,3 log 3 = 0,48 log 4 = 0,6 log 5 = 0,7 log 6 = 0,78 log 7 = 0,84 log 8 = 0,9 log 9 = 0,95 log 10 = 1
le log 100 = 2 log 1 000 = 3 log 10 000 = 4 log 100 000 = 5 log 1 000 000 = 6

Les variations croissantes ou décroissantes de la charge virale peuvent aussi s’exprimer sous forme de 1 log, 2 log, etc.

Cette fonction permet de remplacer la multiplication de nombres par l’addition de leur logarithme, car log (a x b) = log a + log b.

Exemple : une charge virale de 100 000 copies/mL, équivaut à une charge virale de log 5. En cas de baisse d’un log, elle correspond alors à 10 000 copies/mL.

EXEMPLE : une charge virale de 12 000 copies / ml s’exprime en log de la façon suivante :

12 000 copies = log (2 x 6 x1000) = log 2 + log 6 + log 1000 = 0,3 + 0,78 + 3 = 4,08

Source

Comment Supprimer la Charge Virale du VIH

Suppression de la charge virale : l’objectif n’est pas encore atteint

04 MARS 2019

Pour que les personnes vivant avec le VIH restent en bonne santé et pour prévenir la transmission, le VIH présent dans leur organisme doit être supprimé jusqu’à un niveau indétectable ou très faible grâce à un traitement antirétroviral suivi. En 2017, l’année pour laquelle nous disposons des données les plus récentes, moins de la moitié des personnes vivant avec le VIH avaient une charge virale indétectable.

Il existe trois points d’écart dans le parcours vers la suppression de la charge virale (voir graphique ci-après) :

  • au niveau du dépistage : il s’agit des personnes vivant avec le VIH qui n’ont pas été dépistées et ne savent donc pas qu’elles sont infectées ;
  • au niveau du traitement : il s’agit des personnes vivant avec le VIH qui ont été diagnostiquées mais n’ont pas commencé de traitement ;
  • au niveau de la suppression de la charge virale : il s’agit des personnes vivant avec le VIH qui ont commencé un traitement mais dont la charge virale n’est pas supprimée.

C’est de loin l’écart au niveau du dépistage qui est le plus important : un quart de toutes les personnes vivant avec le VIH ne savaient pas qu’elles vivaient avec le virus en 2017. On comptait 16 % supplémentaires qui étaient au courant de leur séropositivité au VIH mais pas sous traitement, et un chiffre estimé à 11 % de personnes sous traitement mais dont la charge virale n’était pas supprimée.

Bien que le plus gros écart concerne la connaissance de la séropositivité au VIH, l’écart relatif à la suppression de la charge virale ne cesse de s’accroître. La connaissance de la séropositivité au VIH et la couverture de traitement ont progressé plus vite que la suppression de la charge virale. En conséquence, le pourcentage de personnes vivant avec le VIH sous traitement antirétroviral dont la charge virale n’est pas supprimée a stagné autour de 11 % ces dernières années, tandis que la part de l’écart en termes de suppression de la charge virale sur l’écart total est passée de 18 % en 2015 à 21 % en 2017 (voir graphique ci-après).

Pour rapprocher le monde de l’objectif d’une suppression de la charge virale chez 90 % des personnes vivant avec le VIH sous traitement d’ici à 2020, il faut lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées au VIH, apporter un soutien à l’observance du traitement, contrôler la suppression de la charge virale et réagir rapidement aux signes d’échec du traitement

Source d’informations

Mesure de la charge virale pour l’Hépatite B

La quantification de la charge virale  pour l’hépatite b se fait par la mesure de l’ADN du virus dans le sang. Il existe essentiellement deux méthodes l’amplification du signal (ADN branché) ou l’amplification génomique (PCR). Les tests les plus sensibles permettent de détecter des concentrations inférieures à 50 copies/ml.

Le nombre de particules virales est exprimé en puissance de 10 ou en échelle logarithmique. Lorsque la charge virale fluctue entre l’indétectabilité et 10 000 copies/ml, soit 104 ou 4 log, l’hépatite est considérée comme inactive. Au-delà de 100 000 copies/ml, soit 105 ou 5 log (la charge virale peut aller au-delà de 10 milliards de copies/ml, soit 1010 ou 10 log), elle est considérée comme active. Entre 10 000 et 100 000 copies soit entre 104 et 105, ou entre 4 et 5 log, l’interprétation est plus délicate. Dans certains cas, cela correspond à une hépatite inactive ; dans d’autres, à une hépatite active faiblement virémique. Seul un suivi dans le temps permet de se faire une idée.